lundi 25 juillet 2011

Happy flight


Destination Honolulu. L’avion doit décoller de l’aéroport Haneda de Tokyo avec à son bord un co-pilote inexpérimenté et une hôtesse de l’air qui effectue son premier vol international. Ce sont ces deux personnages qui vont servir de fil conducteur pour Happy flight, assez différent de Waterboys et Swing Girls, mais qui reste une comédie avec un soupçon de suspense, puisque dès le début on comprend que l’avion va avoir un petit problème mécanique.

Soit donc un co-pilote qui doit assurer la liaison mais qui vient de se planter lamentablement à son cours de pilotage. On l’a vu s’écraser dans l’eau dans la séquence d’ouverture tandis qu’il s’entrainait au simulateur de vol. Il ne se sent pas du tout en confiance. Soit aussi une jeune hôtesse de l’air à qui on annonce qu’elle va devoir travailler dans l’équipe d’une chef plutôt stricte. Le premier fera le lien avec la tout de contrôle et l’aéroport, la deuxième avec les autres hôtesses de l’air et les passagers.

Les indices sont nombreux pour indiquer que Happy flight (titre ironique donc) sera un film catastrophe mais qui se terminera bien (à cause du titre encore). Tout sera filmé, comme il se doit, en une seule journée. Le film présente un grand nombre de personnages qui exercent différents postes, quelques passagers caractéristiques et le temps responsable des problèmes de l’avion. Dès le début du film, on apprend qu’un typhon menace et qu’il s’approche de Tokyo. En aucun cas, l’avion ne devra décoller en retard pour l’éviter.

L’idée maîtresse du film est que tout le monde doit se serrer les coudes et être solidaire pour faire en sorte que l’avion atterrisse à bon port. En l’occurrence, à Tokyo puisqu’il fait demi-tour. Une panne empêche le vol de se poursuivre. Il faut trouver les raisons de cette panne : l’indicateur de la vitesse de l’air ne fonctionne. Les divers indices sont passés en revue. Un oiseau ? Le chasseur officiel de l’aéroport a été neutralisé par des protecteurs d’oiseaux. Des geeks ont pris en photo l’impact de la mouette mais une agent de l’aéroport ne les écoute pas. A moins que la cause soit la clé anglaise perdue par un jeune mécanicien après avoir réparé un moteur.

Les personnages ne sont pas assez consistants (car trop nombreux) pour les suivre vraiment. On sourit plus qu’on ne rit. Les gags sont plutôt mignons et gentils. C’est le message qui est délivré qui est lourdaud. Le film dit en substance qu’unis tout va mieux, que les anciens savent toujours mieux comment faire pour se débrouiller en cas de coup dur (la moquerie des nouvelles technologies), qu’il vaut mieux obéir à un ordre qu’en faire à sa tête (le topo sur la casquette du co-pilote). Et finalement, quelle idée de partir en vacances hors du Japon tant les dangers sont présents. C’est donc un peu déçu que je termine mon mini cycle Shinobu Yaguchi.

Happy flight (ハッピーフライト, Japon, 2008) Un film de Shinobu Yaguchi avec Seiichi Tanabe, Saburo Tokito, Haruka Ayase, Kazue Fukiishi, Tomoko Tabata, Shinobu Terajima, Ittoku Kishibe, Megumi Sato, Hitomi Hasebe.

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